Les cartes de l’émotion – 6eme – Mon espace proche – Habiter ..

« Habiter, c’est pratiquer les lieux géographiques du Monde  » Mathis Stock

Habiter, c’est donc aussi créer et partager des émotions.

En tombant sur cet article de la carte sensible (http://pierrickauger.wordpress.com/2014/02/07/une-carte-sensible-du-lycee-en-accompagnement-personnalise/), je me suis posée la question de réutiliser cette approche avec des collégiens.

En 6ème, l’Habiter est une notion forte du programme de géographie. Ainsi, il me paraît tout à fait possible de produire des cartes de l’émotion avec les élèves.

Avec quels matériaux ? ( objets et matériaux de récupération, végétaux, magazines, papiers en tout genre, etc. …)

L’idée est d’utiliser l’émotion (toucher, sensibilité, perception, etc…)  pour amener les élèves de 6e à construire les bases de leurs croquis (légende).

Les photos et les résultats de cette expérience dès septembre sur le blog. Capture

 

Cf.Représenter l’univers d’une femme marocaine à travers une carte sensible.http://vimeo.com/28730700

 

 

 

La troisième vie des papiers – 5ème – Et vous, avez vous d’autres idées ?

La troisième vie des papiers – 5ème – Et vous, avez vous d’autres idées ?

Le développement durable en 5ème

Afin de sensibiliser les élèves à l’utilisation du papier en classe, j’ai décidé de mettre en place un projet intitulé « La 3ème vie des papiers ».

Le 1er cours de géographie des 5e commence avec cette question :

Point de départ : La seconde vie des papiers (Publicité)

Je découvre la notion de développement durable

(Publicité http://www.youtube.com/watch?v=a9tE0Y_GhpI))

Eco Folio nous raconte l’histoire d’amour entre un bonhomme et une fillette dessinés sur un papier et séparés après avoir été jetés à la poubelle…

Quel message veut faire passer cette publicité ?

 

Ce projet à pour objectif de répondre à cette question :

Quelle est la 3ème vie des papiers  ?

La première étant : l’utilisation du papier dans le cadre des cours ( polycopiés)

et la deuxième étant : l’utilisation de ce papier en brouillon pour les rédactions et les exercices.

Les futurs élèves de 5ème ont proposé plusieurs idées et celles qui ont retenues mon attention sont :

– Construire une maquette d’un château fort avec du papier recyclé

– Construire des cartes en papier recyclé ( croquis/ cartes à

Accompagnement personnalisé. Tintin et la géographie

Accompagnement personnalisé. Tintin et la géographie

Dans le cadre des séances « d’accompagnement personnalisé  » obligatoires en 6e, je propose un projet annuel sur Tintin et la géographie.

Ce projet mêle de multiples compétences ( orales, écrites, recherches documentaires, autonomie des élèves, lectures, travaux de groupes, etc).

Vous trouverez ci-dessus toutes les informations ainsi que les cours dans l’onglet dédié à ce projet.

Mme Valin

tintin-appears1[1]

Une géographie du Street Art

Un outil qui peut servir avec les 6ème ( Habiter les villes )

« L’Atlas du Street Art et du Graffiti » par Rafael Schacter, éd.Flammarion, 400 pp., 750 ill., 39,90 €.

 

 

Admiré autant que condamné, le Street Art est né à la fin des années 1960 sur la côte Est des États-Unis pour se répandre dans le monde entier.

 

Rafael Schacter analyse dans cet Atlas l’oeuvre de cent treize artistes de vingt-cinq pays, parmi lesquels Invader, Rone, Banksy, Jef Aerosol, Miss. Tic, JR ou SpY, dresse seize portraits de villes et propose douze cartes spécialement conçues pour ce livre, véritables représentations « psychographiques » des cités. Le Street Art s’inscrit dans la rue, dans l’espace public et à la vue de tous. Vandalisme ou oeuvre d’art, il se manifeste sous forme de graffiti, affiche, pochoir, stickers, installation… Il existe bien une géographie de cet art urbain : l’ouvrage décortique l’Arte povera italien, le Pixação brésilien, le Pop Art et le Land Art américains, les pochoirs politiques argentins, le mouvement hollandais De Stijl et le muralisme mexicain. L’oeuvre peut être un dessin, une signature, un « blaze » ou un texte sur un mur… L’Atlas rend compte des dimensions éthiques, sociales et politiques de cette vaste production.

Source : http://www.connaissancedesarts.com/art-contemporain/actus/une-geographie-du-street-art-106511.php

Représenter les régions de monde à l’aide de leurs aliments emblématiques ?

CARTOGRAPHIE – Programme de 5ème : La question des ressources alimentaires

1-Afrique[2]

Des fruits à la carte

Et si l’on redessinait chaque région du monde à l’aide de ses aliments emblématiques ?

Cartographie. C’est le fruit du travail de collaboration du designer Levin et du photographe Hargreaves. Et vous, qu’en pensez vous ? Quelle serait votre carte ?

Vous retrouverez ici l’ensemble des cartes : http://www.courrierinternational.com/galerie/2014/03/27/cartographie-des-fruits-a-la-carte

 

11-Amerique-du-Sud-A[1]

 

Semainde la presse du 24 au 29 mars. Réécrire un article de presse

Chaque année, au printemps, les enseignants de tous niveaux et de toutes disciplines sont invités à participer à la Semaine de la presse et des médias dans l’école®. Activité d’éducation civique, elle a pour but d’aider les élèves, de la maternelle aux classes préparatoires, à comprendre le système des médias, à former leur jugement critique, à développer leur goût pour l’actualité et à forger leur identité de citoyen.

http://www.clemi.org/fr/spme/

Les élèves vont réécrire un article de presse puis le publier en ligne !!

6ème : Un article sur le thème de la ville ou du monde rural

5ème : Un article sur le thème du développement durable

4ème : Un article sur le thème des Etats-Unis ou de la mondialisation

 

Semaine de la presse à l'école

Actualité. Bande dessinée et immigration. 1913-2013

Bande dessinée et immigration. 1913-2013

Une exposition intéressante pour le programme de 4ème ( dont voici le lien : )

http://www.histoire-immigration.fr/musee/expositions-temporaires/albums

À travers plus de 500 pièces et documents originaux, planches de bande dessinée, esquisses et croquis préparatoires, films d’animation, entretiens filmés et autres photographies et documents d’archives, l’exposition se propose d’envisager le phénomène migratoire dans la bande dessinée. Elle est présentée du mercredi 16 Octobre 2013 au dimanche 27 Avril 2014.

 

 

 

 

L’actualité éducative du cinéma

http://www.zerodeconduite.net/

Site dont la vocation est de défendre et de promouvoir l’utilisation du cinéma comme outil pédagogique. C’est à la fois une boîte à outils dans laquelle les enseignants sont encouragés à puiser et un lieu de débat et de réflexion.

Il existe un lien vers le cinéma et la géographie.

Extrait du dernier article ( il en existe beaucoup d’autres) :  The Lunchbox : In(de) the mood for love                           

The Lunchbox

Le premier long-métrage de Ritesh Batra, découverte de la dernière Semaine de la Critique (Cannes 2013) raconte la magnifique « tombée en amour » de deux personnages que tout oppose : Ila (Nimrat Kaur), jeune épouse délaissée de la classe moyenne, et Saajan (Irrfan Khan, déjà vu dans Slumdog Millionaire, The Amazing Spiderman, L’Histoire de Pi), comptable misanthrope à la veille de la retraite. Cet innamoramento est d’autant plus sublime qu’il est économe de ses effets : loin de tout lyrisme, il se glisse dans les silences, les non-dits et les rendez-vous manqués, et prend pour cadre un Bombay quotidien et réaliste, à cent lieues des sucreries bollywoodiennes.

Comme dans In the mood for love de Wong Kar Waï, on retrouve donc une épouse délaissée : Ila prépare chaque matin des plats délicieux pour reconquérir son mari, et les lui fait livrer au bureau dans la « lunch-box » en métal qui donne son titre au film. On découvre avec curiosité l’organisation des Dabbawallahs, ce système sophistiqué de livraisons quotidiennes qui permet à la population de Bombay de consommer au bureau des plats faits maison. Par extraordinaire (la statistique est d’une erreur sur un million, selon des mathématiciens de Harvard), le livreur se trompe et sert l’un de ces délices, non pas au mari distant, mais à l’inconnu Saajan… La lunch box va ainsi devenir l’espace d’une rencontre gustative et servir à l’échange d’une correspondance, d’abord lapidaire, puis plus ample, dans laquelle chacun des protagonistes va révéler ses failles et ses blessures. Le réalisateur évacue la question morale d’un possible adultère entre Saajan, le veuf et Ila la femme mariée, en montrant la souffrance existentielle d’Ila qui malgré tous ses efforts n’arrive pas à créer le dialogue avec son époux, et dont un fait divers rapporté à la radio (une mère de famille qui se suicide avec ses enfants)  laisse entrevoir le destin tragique. Par ailleurs le film se plaît à rapprocher une jeune et belle femme et un homme entrant en vieillesse, qui, même s’il porte toujours beau, commence à « sentir l’odeur de son grand-père » : Saajan refusera la facilité et la vanité de la séduction, contrastant en cela avec le personnage de l’époux volage.

Les destins de ces deux personnages qui n’étaient pas appelés à se croiser sont figurés par les trains bondés, et, surtout, par le trajet de la lunchbox verte, ballottée par les Dabbawallahs dans le labyrinthe inextricable de Bombay.  Même si Ila et Saajan échangent leurs souvenirs nostalgiques d’une Inde passée, le film se tourne résolument vers le futur : il s’agit pour Ila de commencer une nouvelle vie, et pour Ritesh Batra d’envisager une société moins cruelle envers ses femmes… C’est ici qu’il convient d’évoquer Shaikh (Nawazuddin Siddiqui), le troisième personnage du film, jeune employé que Saajan est censé former avant son départ : orphelin aux faux airs de Tony Curtis indien, mi-escroc, mi-héros, Shaikh parvient par son humour gracieux à se faire adopter par Saajan, comme il a réussi à convaincre la famille de son beau-père de célébrer le mariage avec la jeune fille qui avait tout quitté pour lui. Cette touche picaresque ajoute au charme d’un film qui joue sur les sensations, à travers un défilé de plats épicés qui scandent l’évolution intérieure des personnages…

Dès la quatrième, on peut conseiller aux élèves ce très joli film (d’ailleurs sélectionné pour le Prix Jean Renoir des Lycéens 2014) qui offre un regard loin des clichés sur l’Inde. Même si certains passages sont en hindi, le film peut être utilisé en cours d’anglais pour aborder cet ex-pays du Commonwealth. Il pourra également être abordé en cours de géographie pour l’étude de la ville de Mumbaï/Bombay, en Seconde comme étude de cas sur « Villes et développement » durables, en Terminale ES/L pour le chapitre sur « Mumbai, modernité, inégalités ». Le film est particulièrement intéressant par son illustration de la mobilité urbaine, celles des hommes (mouvements pendulaires des travailleurs dans les trains de banlieue bondés, embouteillages dantesques dans les rues) comme celle des marchandises (les trajets complexes, utilisant différents moyens de transport, des lunchboxes), et par le tableau des inégalités sociales et spatiales qu’il laisse apparaître en filigrane.

[The Lunchbox de Ritesh Batra. 2013. Durée : Distribution : Happiness. Sortie le 11 décembre 2013]

Pour aller plus loin : > La fiche pédagogique du Prix Jean Renoir

 

 

 

 

 

Croquis de la ville américaine en séries-Tv

Les séries télévisées ont tendance à inscrire leur récit dans des espaces géographiques – notamment urbains – fortement marqués. Avec leur récits étalés – tendance feuilleton – et fragmentés – au caractère souvent choral – elles semblent proposer une forme narrative remarquablement adaptée pour rendre compte de « l’innovation géographique prise sur le vif » (Tissier 2007) : à savoir, l’étalement urbain – urban sprawl – et la fragmentation socio-spatiale.

   Bertrand Pleven

http://www.metropolitiques.eu/Miami-un-decor-a-l-envers.html

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